Questions-réponses sur mon dernier roman, l’Erreur d’un père, aux Éditions Anfortas, disponible en librairie en mai 2024.
L’erreur d’un père est votre quatrième roman. Contrairement aux trois précédents, celui-ci ne se situe pas au Moyen Âge, mais en 2017. Qu’est-ce qui a motivé ce changement radical ?
J’ai effectivement étudié le bas Moyen Âge pendant trois ans. Mais auparavant, j’ai aussi fait des études de pharmacie, de la recherche en pharmacologie, passé une thèse de botanique. Mon dernier roman, « l’Erreur d’un père », est en partie nourri de ces connaissances et expériences.
Ce roman aborde des sujets troublants dont je n’avais jamais entendu parler ni même du métier d’une de vos héroïnes. Ce roman serait-il inspiré de faits réels ?
Oui. J »ai été bouleversée par les faits réels dont je parle. Certains sont choquants, inadmissibles, mais perdurent encore en France, malgré les lois., et nombreux sont ceux qui l’ignorent… Les autres, me touchent tout autant, car ils nous concernent tous, comme le droit d’être ce que l’on est, le droit de choisir sa vie, le droit d’aider ceux qu’on aime…
Quant au métier réel, utile mais illicite, d’une de mes héroïnes, il surprendra plus d’un lecteur et, peut être, comme moi, ces lecteurs l’admireront….
Seuls mes personnages et l’histoire qui les relie sont fictifs
Avez-vous changé votre manière de travailler, d’écrire entre la légende de Jean l’Effrayé et l’erreur d’un père ?
Non. Je commence toujours par la recherche de documents sur les thèmes envisagés. Puis je vais sur les lieux pour observer, écouter, toucher, sentir, et, ainsi, je peux rendre vivants, les différents lieux. Quant à l’écriture, je dirai que je travaille particulièrement la technique, la construction, les personnages, ne serait-ce que pour maintenir l’intérêt du lecteur et le suspens de l’histoire jusqu’à la dernière ligne.
Une particularité intrigante de ce roman réside dans le fait qu’aucun nom de ville n’est mentionné. Pourquoi cette décision ?
Pour montrer que cela peut se passer à côté de chez vous.